Bonjour,
Je n'ai pas été personnellement victime de "bezness" , il s'agit d'une amie américaine que j'ai connue bien avant qu'elle ne rencontre son amant sans papiers. Bien plus jeune qu'elle. Je l'avais avertie des risques qu'elle encourait, mais ce fut peine perdue. Plus j'argumentais et plus elle contre-argumentait et mettait en doute ma sincérité et mes intentions. Je suis quand même resté ami avec cette femme durant quatre années avant de jeter définitivement l'éponge. Cet amant était clandestin aux Etats-Unis, il lui a chanté avec brio la sérénade, je dois avouer.
La rassurant de son amour indéfectible, ce qui ne l'empêchait pas de laisser quelques traces sur l'ordi de mon amie de ses conversations chaudes avec d'autres femmes. Etrangement, cela n'a pas fait réagir mon amie outre mesure. Elle tenait trop à lui, et la peur de se retrouver seule fit le reste. Elle approchait de la quarantaine.
M'apprenant qu'elle comptait acheter une maison, je lui conseillai de ne pas associer à cet achat son amant, elle gagne plus que lui et c'est donc, je suppose, elle qui payait les factures. Elle me promit de m'écouter et de garder la maison à son nom. Abasourdi, j'appris par l'agence immobilière que l'achat a été fait aux deux noms en consultant l'agence en question. Depuis, cet amant a obtenu sa green card sans épouser mon amie. Ce ne fut même pas nécessaire.
Il s'en ira tôt ou tard au vu des emails qu'il a envoyés à quelques femmes et que j'avais traduits de l'arabe à l'anglais pour mon amie. Il partira quand elle sera ménopausée et d'aucune utilité pour lui. Mais elle reste naïve et croit encore à un amour pur. Bien qu'elle s'en défende.
J'ai depuis cessé de prendre des nouvelles de cette amie, épuisé d'argumenter sans fin dans le vent. Je ne connais donc pas la fin de l'histoire. Je ne pense pas que je veuille vraiment la connaître, car des situations comme la sienne sont légions dans ma famille.